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L’automne et l’abeille

L’abeille ayant butinée tout l’été, 

ne se trouva pas dépourvue

Quand septembre fut venu.

Pour protéger ses réserves alvéolées à la tonne,

Elle chassa les faux-bourdons comme de la vermine,

Car ceux-ci causeraient famine.

Les vents froids d’automne 

Emportent les feuilles maintenant colorées

Et toutes les fleurs se sont fanées.

Les vaillants apiculteurs isoleront bientôt 

la ruche en l’habillant d’un paletot 

L’abeille est partageuse:

D’une partie de sa récolte, elle est vendeuse

« Et vous lecteurs

Que faisiez-vous au temps chaud?

Vous profitiez de l’été? J’en suis fort aise

Eh bien! Dégustez maintenant. »

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Étonnante métamorphose dans la ruche

Une ruche n’est pas qu’un repère d’abeilles servant de garde-manger où la colonie d’abeilles emmagasine ses réserves de miel ! 

L’architecture judicieuse des rayons conserve le précieux nectar, mais structure aussi une incroyable pouponnière.

Des centaines, voire des milliers d’abeilles naissent quotidiennement de leur alvéole durant la courte saison estivale. Ces naissances sont l’aboutissement d’une transformation fascinante. 

Au fond de chacun des fins hexagones de cire, la reine dépose un minuscule oeuf de 1,5 millimètre de long par 0,5 millimètre de diamètre, qui a l’allure d’un microscopique grain de riz. Des larves en naitront rapidement et seront gavées de gelée royale. 

Ainsi, après quelques jours de croissance impressionnante ces humides et spongieuses larves seront enfermées dans leur alvéole, par les abeilles qui déposeront l’opercule, une fine couche de cire recouvrant le sommet des rayons. 

C’est dans cette intimité que la métamorphose s’opèrera et d’où en apparaîtra une athlétique et travaillante abeille!

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Capsule printemps

Une hirondelle ne fait pas le printemps… mais l’abeille, oui!

Les bourgeons pointent aux extrémités des érables, et signent la fin du temps des sucres. Mais ces nouvelles brindilles signalent le retour des grands chantiers à l’intérieur des ruches.

Bien qu’il soit trop tôt pour ôter le paletot isolant dont on a doté les ruches, tard l’automne dernier, les chauds rayons d’avril permettent aux ouvrières de sortir et de collecter les premiers grains de pollen. 

Ces pollens originent des nouvelles pousses et des chatons de trembles, d’aulnes et de toutes sortes d’autres feuillus.

On jette un bref coup d’oeil pour s’assurer de la santé des ruchers, après ces longs mois de confinement obligé par la saison froide, et on s’émerveille de la vigueur et de la chaleur qui émanent des colonies. 

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Capsule cristallisation

Est-ce que c’est vrai, Evelyne, que le miel cristallisé n’est plus bon ? 

Que non! 

Le miel cristallisé n’a que changé d’apparence: sa nouvelle structure physique le rend granuleux et lui donne une texture parfois moins appréciée. 

L’apiculteur n’a pas toujours le contrôle sur la cristallisation de son miel: certaines fleurs en favorisent même rapidement l’apparition.

Les miels les plus purs cristallisent davantage. En effet, moins les miels sont filtrés lors de l’extraction, plus ils contiennent de pollen (et ainsi de saveur); ce sont ces particules microscopiques de pollen qui démarrent les foyers de cristallisation. 

La solution pour revenir à une texture onctueuse du miel clair: le bain-marie. Avec un peu de patience, et sans dépasser les 45 Celsius, vous retrouverez la texture souhaitée et conserverez toutes les propriétés de notre excellent miel!

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Capsule hivernale

Que font les abeilles durant l’hiver?

Elles se blottissent autour de la reine et forme ‘la grappe’, pour partager leur chaleur.

Les abeilles mellifères ne sont pas indigènes à nos latitudes. Elles ont donc besoin d’un petit coup de pouce pour passer la saison froide; nous regroupons les ruches et leur confectionnons un manteau de papier-bulles isolant. 

Comme vous, elles survivent en savourant leurs réserves de miel, en attendant les jours chauds et les premiers bourgeons du printemps!